L’ODDEG (Office Djiboutien de Développement de l’Énergie Géothermique) et ses partenaires l’UPPA (Université de Pau et des Pays de l’Adour), IFPEN (IFP Énergies nouvelles) et CVA ont organisé aujourd’hui un atelier de remise de travaux de deux semaines de travail réalisé sur les différents sites géothermique prioritaire a savoir (Galle-le-coma, Arta Qiqle , Lac Abhe, Hanle Garabbiyis, Gaggade, Assal Asseylta et Fiale, Nord-Ghoubbet fumerolle situé dans l’ouest Analé et celle situé sur le horst de Moudoueoud).
La mission de Novembre 2019 initiée par l’UPPA et en collaboration avec l’ODDEG, visait à voir s’il y avait une génération d’hydrogène à Djibouti, les deux institutions (ODDEG et UPPA) avaient signé à cette occasion un accord d’entente dans la recherche de ce gaz. Le contexte géologique de Djibouti est proche de celui des rides medio océaniques et de l’Islande où cette génération est avérée. De fait des traces d’H2 ont été alors mesurées dans des fumerolles et confirmées par des analyses en laboratoire (réalisées à l’IFPEN par l’UPPA lors d’une visite d’un géochimiste de l’ODDEG). Au vu de ces résultats, partiels et ténus, mais encourageants, l’ODDEG s’est approprié le sujet et a continué à acquérir des données. Du matériel de détection a été acheté et une équipe a été montée.
L’hydrogène « gris », issu du vapocraquing faut actuellement 2 €/kg, l’hélium selon son isotopie entre 2000 €/kg et 1 million/kg, pour l’hélium 3 purifié). L’intérêt d’une coproduction même pour des faibles teneurs est donc important. De même les autres ressources minérales qui pourraient être trouvées dans les fluides géothermaux ne sont pas à négliger, les coproductions sont recherchées dans de nombreux autres pays (lithium et géothermie au Mexique par exemple) afin d’augmenter la rentabilité des projets.